Mon Nouveau Départ – Le Livre Pour Changer de Vie

​Quelques années plus tôt, je m’étais engagé dans les Forces canadiennes. J’étais à la recherche de sensations fortes et de nouveaux défis. Je voulais savoir jusqu’où j’étais capable de repousser mes limites.

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J’étais très fier lorsque j’ai terminé la première étape de ce défi, celle du cours de recrue. J’avais reçu le prix du meilleur esprit d’équipe. Je me disais « Hé ! Je ne suis pas si mal après tout ! ». N’ayant pas beaucoup confiance en moi à cette époque, j’étais très surpris et très fier d’avoir gagné ce titre !

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Je montais donc les échelons, mois après mois, et le salaire qui suivait était plutôt alléchant. À ce moment-là, j’étais totalement insouciant de mes finances et je ne regardais jamais les dépenses. Sans même tenir compte des factures à payer à la fin du mois, j’achetais pratiquement tout ce que je désirais. Je me pensais quasi invulnérable !

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J’avais 3 cartes de crédit et tout ce que je voyais qui me plaisait, je l’achetais. Vous comprendrez que je ne l’achetais pas vraiment puisque c’était uniquement du crédit… !

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Après 3 ans de services au sein de l’armée canadienne, j’ai pris la décision de quitter. J’étais fier de ce que j’avais réalisé et il était temps pour moi de passer à autre chose.

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Quelques jours après avoir quitté l’armée, je m’étais trouvé un nouvel emploi dans l’esthétique automobile. Pas aussi payant que les Forces canadiennes 

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La Survie

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Après quelques semaines, mes factures impayées m’avaient finalement rattrapé. J’avais commencé à recevoir des avis de retard de paiement et bientôt, ce furent celles des créanciers.

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C’est à ce moment-là que j’ai réellement pris conscience que j’avais commis une grosse erreur en négligeant mes finances et que je devrais désormais en subir les conséquences. J’avais accumulé plus de 58 000$ de dettes. Disons que les fins de mois s’annonçaient plutôt difficiles vu mon nouveau salaire.

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Pris au cou et incapable de payer mes comptes à temps, je dus déménager dans un nouvel appartement, beaucoup plus petit que le précédent. La plupart du temps, mon garde-manger était pratiquement vide et ne contenait qu’un simple pot de beurre d’arachide, que j’essayais d’étirer le plus longtemps possible.

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Où était ma famille me direz-vous ? Elle était là. Mais honteux de la nouvelle situation dans laquelle je m’étais retrouvé, mon orgueil avait pris le dessus et je n’osais raconter à personne dans quelle situation je me trouvais. Je voulais garder tout ça pour moi. Je devais maintenant revenir sur terre et trouver une solution à mon problème.

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Je me suis dit que la meilleure chose à faire serait de vendre tout ce que je m’étais acheté. J’ai donc vendu tous mes meubles, ma télévision, mes appareils électroménagers, mes fauteuils et même mon lit. J’avais réussi à obtenir de quoi survivre 1 mois de plus, mais je n’étais pas au bout de mes peines.

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Le fond du gouffre

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Après quelques semaines de combat infernal pour me sortir de cette situation, je commençais à être épuisé et profondément désespéré, je perdais le contrôle de toute ma vie, physiquement, psychologiquement, et socialement. Tout ce qu’il faut pour devenir complètement désarmé.

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Je travaillais 50 à 60 heures par semaine, mais je ne réussissais jamais à joindre les deux bouts. Les factures s’accumulaient, la fatigue s’intensifiait.

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Après un moment, je ne parlais pratiquement plus à mes amis, à ma famille non plus. Je me renfermais sur moi-même. Je n’allais plus travailler. Je ne mangeais plus. Je ne faisais que dormir. Je n’avais plus d’énergie.

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Ma flamme intérieure commençait à s’éteindre et, sur une échelle de 10, mon anxiété se fixait, disons… à 12 ! Je sombrais rapidement dans une profonde dépression et bientôt, les mauvaises pensées m’envahissaient.

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J’avais perdu tout intérêt et je n’avais plus foi en la vie… tout me paraissait sombre et lourd, tel un fardeau que l’on doit porter jour après jour, sans espoir de pouvoir le laisser tomber.

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En fait, la seule solution pour moi à ce moment (et j’avais tort), était d’en finir avec cette vie dont je ne voulais plus… du moins, pas dans ces conditions. C’était très loin de la vie dont j’avais rêvé !

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C’est à ce moment précis que j’ai compris que je venais d’atteindre le fond du gouffre.

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Le soir venu, je rédigeais donc une lettre d’adieu à ma famille. Des regrets, de la honte, la tristesse au cœur et surtout, le sentiment que je laissais tomber ceux que j’aime et que j’abandonnais le combat… j’avalai alors tout un flacon de médicaments, couché sur le dos au sol… je revoyais mes jours heureux avec regret et j’attendais la mort, cette libération dont j’avais tant besoin.

Un nouveau départ

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À l’aube, j’ouvris les yeux avec un sentiment étrange. Où étais-je ? Je dus me rendre à l’évidence que ma mort tant espérée n’avait pas eu lieu. Mis à part la gueule de bois, un mal de tête affreux et des nausées, j’étais toujours en vie. Même la mort ne voulait pas de moi !

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C’est alors qu’une chose merveilleuse s’est produite, un événement dont je me souviendrai toute ma vie. Au moment où j’ouvris les yeux, un rayon de soleil entra par la fenêtre de ma chambre et vint m’éblouir. Cette chaleur sur mon visage provoqua en moi un grand sentiment de paix, comme si la main de la vie me caressait la joue.

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Je compris alors que la vie m’offrait peut-être une seconde chance, une opportunité que je devais saisir de toutes mes forces et de toute mon âme, telle une renaissance.

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C’était magnifique, indescriptible !  

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Mon cœur se mit à battre à toute allure, c’était peut-être l’effet des médicaments que j’avais ingurgité la veille, mais ça ne m’importait peu.

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Tel un soldat regagnant le bercail après la guerre, j’avais survécu au pire et je sentis jaillir en moi un nouveau regain d’énergie. J’avais envie de retourner au combat.

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J’étais prêt à commencer ma nouvelle vie. J’avais entre les mains un nouveau livre, de nouvelles pages à écrire, une nouvelle histoire. Ce que j’avais vécu à ce moment allait faire de moi celui que j’allais devenir.

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Cette expérience de vie allait me servir pour bâtir quelque chose de mieux : j’allais être un homme heureux dans cette vie. Rien ni personne ne pourrait m’arrêter ! Je méritais ce bonheur, je méritais d’être heureux.

Je me suis donc mis à chercher des solutions qui pourraient m’aider à changer ma vie, à reprendre ma vie en main. J’étais déterminé au plus haut point. Je voulais être heureux ! Sur une échelle de 10, ma détermination s’élevait probablement… à 1000.

Je devais faire quelque chose pour me sortir de cette situation et j’étais bien décidé à le faire !

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J‘ai alors commencé à lire des livres sur le développement personnel, la motivation, la confiance en soi, les finances, l’anxiété, la relaxation, tout ce qui pouvait toucher au bien-être et me rendre plus fort.

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Je lisais un maximum de livres, environ un tous les 3 jours. J’étais sur la bonne voie. La lecture était, pour le moment, la solution la plus simple et la plus rapide pour m’aider à commencer ma nouvelle vie.

​L’idée qui changea ​TOUT

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​Je lisais le livre « Le Secret », lorsque ce passage a attiré mon attention :  « Vous êtes l’architecte de votre vie. »

J’ai alors songé :

Comment peut-on bâtir une maison assez solide sans avoir un plan bien précis de ce que nous voulons bâtir et sans avoir les outils nécessaires pour le faire ?

Dans le même ordre d’idée :

Comment peut-on bâtir notre vie assez solidement pour éviter qu’elle s’effondre si nous n’avons pas un plan bien précis de ce que nous voulons bâtir et sans avoir les outils nécessaires pour le faire ?

J’eus alors une idée géniale. L’idée qui changea tout.

Et si je concevais mes propres outils ? Des outils qui me permettraient de reconstruire ma vie selon mes propres plans, me permettraient de savoir exactement où j’en suis par rapport à la vie et me donneraient l’avantage sur la réalisation de mes rêves et sur l’atteinte de mes objectifs.

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Je voulais créer quelque chose qui pourrait me servir toute ma vie, non seulement à moi, mais aussi à mes proches et à mes amis. Lorsque le moment viendrait, je n’aurais qu’à retourner consulter mon plan et réajuster mon tir.​

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Car la vie change. Bientôt les beaux jours, bientôt les tempêtes. Ma nouvelle vie devait être solide et devait pouvoir résister aux intempéries.

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Ainsi, après avoir lu des dizaines de livres, demandé conseil à des professionnels, coach de vie, médecins, psychologues et bien sûr, en me fondant sur ma propre expérience et sur l’expérience des autres, j’avais finalement créé mon plan. L’architecture de ma nouvelle vie.  

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Il ne me restait plus qu’à tout mettre en pratique et commencer à bâtir.